AVANT QUE J'OUBLIE

AVANT QUE J'OUBLIE
Texte
Vanessa Van Durme
Incluant des extraits de Je suis perdue de
Geneviève Peigné
Adaptation et mise en scène
Richard Brunel
Avec
Vanessa Van Durme
Collaboration artistique
Griet Debacker
Costumes et scénographie
Benjamin Moreau
Son
Michaël Selam
Lumières
Kévin Briard
Régie générale
Sylvain Brunat
Régie son
Guillaume Gratesol
Régie plateau
Gerrit Becker
Le texte d’Avant que j’oublie suivi de Regarde maman, je danse est publié aux Éditions Les Solitaires Intempestifs
Vanessa Van Durme a reçu en juin 2014 le Prix de la meilleure comédienne du Syndicat de la Critique pour sa performance dans Avant que j’oublie
Production déléguée
La Comédie de Valence, Centre Dramatique National Drôme-Ardèche
Coproduction
Théâtre d’Esch - Luxembourg
Diffusion
Frans Brood Production et La Comédie de Valence - Centre Dramatique National Drôme-Ardèche
Une mère et son enfant se retrouvent face à la maladie de l’oubli, celle que l’on nomme Alzheimer. Bien avant l’amnésie, elle a eu deux fils. L’un est parti loin, l’autre est devenu femme… Et c’est elle qui vient, ici, aujourd’hui. Dans une chambre d’hôpital bordée de rideaux tel un théâtre où se dévoile l’intime, elles se parlent d’une voix et se heurtent en un seul corps. Vanessa Van Durme incarne ces deux identités : l’une ayant lutté pour trouver la sienne et la faire accepter ; l’autre subissant la disparition de ce qui la constitue. Avec la perte au coeur : perte de la mémoire, du langage, de la parole et de la cohérence qui fait le sens d’une existence. Dans son précédent spectacle Regarde maman, je danse, présenté en janvier 2013 au TDB lors du festival Art Danse, l’artiste évoquait son changement de sexe dans les années 1970. Un choix qui l’a menée à quitter la scène durant vingt ans avant de re(de)venir une actrice (re)connue. Dans ce nouveau solo mis en scène par Richard Brunel, directeur de La Comédie de Valence – Centre Dramatique National Drôme-Ardèche, elle dit la gravité de la maladie du temps, la sévérité du déni et la complexité de cet universel duo/duel d’une mère et sa fille. Elle a l’art de ne pas s’exhiber et la pudeur de celle qui se découvre sans désir de provoquer. Son corps et son verbe, d’une vigueur impuissante face à l’incurable, sont dignes et délicats. L’émotion qu’elle suscite est une histoire intime, car chacun est seul face au miroir qu’elle tend. Face à un reflet qu’il découvre simple, drôle et tendre.
Dates de représentation
Accès
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Salle Jacques Fornier30 rue d'Ahuy
21000 Dijon
Autour du spectacle
LA PRESSE EN PARLE :
- Corps de l'oubli - Caroline Châtelet, Novo (février 2015)