DÉTRUIRE

DÉTRUIRE
Les Roches Blanches
D’après Détruire dit-elle de Marguerite Duras (Éditions de Minuit)
Adaptation, mise en scène Jean-Luc Vincent
Collaboration artistique Anne-Elodie Sorlin
Avec Edith Baldy, Isabelle Catalan, Xavier Deranlot, Julien Derivaz, Airy Routier, Anne-Elodie Sorlin, Jean-Luc Vincent
Scénographie Magali Murbach
Lumières Christian Pinaud
Son Isabelle Fuchs
Musique originale Christophe Rodomisto
Costumes Séverine Thiébault
Régie générale Yvon Julou
Régie son Jean De Almeida
Administration, diffusion Claire Nollez
Attachée de presse Nadia Ahmane
Production Les Roches Blanches
Production déléguée Comédie de Béthune, CDN Hauts-de-France
Coproduction, accueil en résidence et création Studio-Théâtre de Vitry
Coproduction Théâtre Dijon Bourgogne, CDN ; Scènes du Golfe, Théâtres Arradon — Vannes
Avec le dispositif d'insertion de ESAD, Théâtre National de Bretagne, CDN — Rennes
Avec l'aide au projet de DRAC Île-de-France
Avec le soutien de Spedidam
Accompagnement, diffusion, communication Maison Jaune
Le travail de répétitions a été amorcé au Théâtre de la Bastille et a bénéficié de son soutien technique / Il a aussi bénéficié d’une résidence à La Ferme du Buisson, Scène nationale — Marne-la-Vallée
Une première étape de travail a été présentée en novembre 2015 au Jeune théâtre national dans le cadre du festival FRAGMENT(S) #3, puis en juin 2016 au Théâtre 95 dans le cadre du Festival Jeune Création
Sur scène, Marguerite Duras transforme sa fiction Détruire dit-elle en théâtre et met en place l’action : Il y aurait ainsi ici deux hommes et deux femmes dans un hôtel isolé. Max Thor regarde Elisabeth Alione, Stein contemple Alissa. Ce sont des gens qui s’observent et se frôlent, des mutants venus d’un autre temps, mus par un amour inconditionnel comme dirait Duras. Et leur désir est si fort qu’il contamine. Avec le bruissement de la forêt et ces ombres qui glissent, on se croirait dans un film de science-fiction. Membre des Chiens de Navarre, Jean-Luc Vincent adapte avec sa complice Anne-Elodie Sorlin cette œuvre fascinante, à la fois roman et premier film que l’auteure signe en 1969, comme un écho à la révolte récente. Convoquant la littérature, le théâtre, la chorégraphie, le cinéma et la musique, l’acteur-metteur en scène déstructure les genres et invite la sensualité, le fantastique et l’humour. Il invoque cette révolution intérieure individuelle, nécessaire à la destruction de la société de classe selon Duras. Un renversement qui ne pourrait avoir lieu que « par l’amour ou la mort ». On casse tout et on recommence. Une utopie ? Un « optimisme politique » dit-elle.
Dates de représentation
Accès
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Théâtre des feuillants9 rue Condorcet
21000 Dijon
Autour du spectacle
LA PRESSE EN PARLE :
- Critique - Véronique Hotte, Hottello (6/03/2017)