Doreen

Doreen
Compagnie Lieux-Dits
Autour de Lettre à D. d’André Gorz
Texte et mise en scène David Geselson
Interprétation David Geselson, Laure Mathis
Scénographie Lisa Navarro
Création lumière Jérémie Papin
Création vidéo Jérémie Scheidler, Thomas Guiral
Création son Loïc Le Roux
Collaboration à la mise en scène Élios Noël, Laure Mathis, Loïc Le Roux, Lisa Navarro, Jérémie Papin, Jérémie Scheidler
Regard extérieur Jean-Pierre Baro
Costumes Magali Murbach
Construction Flavien Renaudon
Régie générale et lumière Sylvain Tardy
Régie son/vidéo Julien Reis
Administration, production AlterMachine : Noura Sairour
Diffusion, relations presse AlterMachine : Carole Willemot
Production Compagnie Lieux-Dits
Coproduction Théâtre de Lorient, CDN ; Théâtre de la Bastille ; Théâtre Garonne, Scène européenne – Toulouse ; Théâtre de Vanves
Avec l’aide de DRAC Île-de-France ; Fonds de dotation Porosus ; Spedidam ; Arcadi Île-de-France
Le texte Doreen a reçu l’Aide à la création du Centre national du Théâtre
Avec le soutien de Théâtre Ouvert, Centre national des Dramaturgies Contemporaines ; La Chartreuse, Centre national des écritures du spectacle – Villeneuve Lez Avignon ; IMEC, Institut Mémoires de l’édition contemporaine ; Nouveau théâtre de Montreuil, CDN
En résidence au Carreau du Temple (saison 15/16)
Remerciements aux Caves Legrand – Paris
Doreen a reçu le prix de la Meilleure création en langue française 2017 du Syndicat de la Critique
On est bien, dans le salon de Doreen et Gérard. Ou disons André. André Gorz, journaliste économique fondateur du Nouvel Obs, philosophe, théoricien visionnaire de l’écologie politique, de l’autonomisation de l’individu. Entre les livres et les feuillets, ils offrent du thé, du vin, des petits gâteaux. Dans une heure ils se suicideront. En attendant, ils parlent : d’écriture, d’engagement politique, de Jean-Paul Sartre, d’Ivan Illich et de leur amour surtout. Dans ce refuge qu’est leur couple, même avec la maladie et la mort, il fait doux. Gerhardt Hirsch, né en 1923 dans l’Autriche antisémite, naturalisé français sous le nom de Gérard Horst, se fait aussi appeler André Gorz ou Michel Bosquet. L’intellectuel à l’identité éclatée aime Doreen Keir. Celle qu’il désigne Kay en 1958 dans Le Traître, œuvre fondatrice, auto-analyse et essai anticapitaliste. Celle à qui il adresse en 2006, un an avant leur décès, cette Lettre à D., formidable succès littéraire. Le récit réel d’André Gorz structure la fiction écrite par David Geselson : le portrait d’une femme imaginé d’après les mots de son amant, à qui Laure Mathis offre corps, voix, existence, est aussi le portrait de deux êtres en insécurité dans le monde, essentiels l’un à l’autre. Dans un éclat de rire, ce rendez-vous est un réconfort.
Dates de représentation
Accès
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La minoterie
75 rue Jean Jaurès
21000 Dijon
Autour du spectacle
LA PRESSE EN PARLE :
- «Doreen», un chant d’amour Gorz et âme - Ève Beauvallet, next.liberation.fr (17/11/2017)
- “Doreen” de David Geselson : un théâtre intime d'une surprenante acuité - Emmanuelle Bouchez, télérama.fr (26/03/2017)
- Doreen ou l’amour à mort - Marie Plantin, pariscope.fr (15/03/2017)
- Doreen par David Geselson, métaphysique du couple - Judith Sibony, theatre.blog.lemonde.fr (10/03/2017)
- La dernière heure d'amour de "Doreen" et André Gorz au théâtre de la Bastille - Amelie Blaustein Niddam, toutelaculture.com (09/03/2017)
- « Doreen » par David Geselson : le pot des adieux - Jean-Pierre Thibaudat, blogs.mediapart.fr (12/12/2016)