A Bright Room Called Day ... Une chambre claire nommée jour

A Bright Room Called Day ... Une chambre claire nommée jour
Texte Tony Kushner
Mise en scène Catherine Marnas
Avec Simon Delgrange, Annabelle Garcia, Tonin Palazzotto, Julie Papin, Agnès Pontier, Sophie Richelieu, Gurshad Shaheman, Yacine Sif El Islam, Bénédicte Simon
Traduction Daniel Loayza
Assistanat mise en scène Odille Lauria, Thibaut Seyt
Scénographie Carlos Calvo
Musique Boris Kohlmayer
Son Madame Miniature assistée de Jean-Christophe Chiron, Edith Baert
Conseil, préparation musicale Eduardo Lopes
Lumières Michel Theuil assisté de Clarisse Bernez-Cambot Labarta, Véronique Galindo
Costumes Édith Traverso assistée de Kam Derbali
Maquillages Sylvie Cailler
Projection Emmanuel Vautrin
Confection marionnettes Thibaut Seyt
Construction du décor Jérôme Verdon assisté d’Éric Ferrer, Marc Valladon, Loïc Ferrié
Production Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine
A Bright Room Called Day est représentée dans les pays de langue française par Dominique Christophe /l’Agence en accord avec Gersh Agency, Inc.
Catherine Marnas le dit elle-même, elle est obsédée par les glissements progressifs des démocraties vers des valeurs d’extrême droite. C’est naturellement qu’elle a choisi de mettre en scène A Bright Room Called Day, pièce politique de Tony Kushner, auteur américain récompensé par le prix Pulitzer pour Angels in America, et coscénariste de Munich, thriller réalisé par Steven Spielberg. Le récit est rigoureux, teinté d’humour, et enchâsse trois époques de menace insidieuse de la démocratie : le Berlin de 1932-33, années charnières de l’ascension d’Hitler au pouvoir ; le New-York de 1984- 85, sous Reagan et sa lutte contre le communisme ; les États-Unis d’aujourd’hui, à l’ère de Trump. On assiste à la décomposition d’un groupe d’amis allemands, artistes et militants, d’abord aveugles à la montée du nazisme. Cinq personnages complexes, humains, qui une fois leurs rêves révolutionnaires déçus doivent choisir entre rester, fuir, résister. Zillah, jeune anarcho-punk, n’hésite pas à arrêter le récit pour implorer l’auteur de la pièce de réécrire l’Histoire, pour qu’elle ne se répète pas. Catherine Marnas entretient une tension dramatique faite d’arrêts sur images, d’ellipses, de fulgurances musicales proches du cabaret. Un avertissement qui sonne comme un encouragement à agir.
Dates de représentation
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Saint-JeanRue Danton
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