Gianni Schicchi

Gianni Schicchi
En italien, sur-titré en français
La représentation de l’opéra est précédée d’un prologue, Memento Mori (collage macabre d'après G. Puccini), dont la musique est signée Mathieu Bonilla
Livret en italien Giovacchino Forzano
Musique Giacomo Puccini
Mise en scène Benoît Lambert
Avec Sandrine Buendia et Anaïs Constans (en alternance / soprano), Geoffroy Buffière (basse), Samy Camps (ténor), Virgile Frannais (baryton), David Ghilardi (ténor), Salomé Haller (mezzo-soprano), Aurélia Legay (soprano), Olivier Naveau (basse), Ronan Nédélec (basse), Pierre-Yves Pruvot (baryton), Ainhoa Zuazua Rubira (soprano)
Assistanat à la mise en scène Violaine Brébion
Scénographie et lumière Antoine Franchet
Costumes Violaine L. Chartier
Piano et direction musicale Emmanuel Olivier
Production La co[opéra]tive : Les 2 Scènes, Scène nationale – Besançon ; Le Théâtre Impérial de Compiègne, Scène nationale de l’Oise en préfiguration ; Le Bateau Feu, Scène nationale – Dunkerque ; Le Théâtre de Cornouaille, Scène nationale – Quimper
Coproduction Le Centre des Bords de Marne – Le Perreux ; L'Entracte, Scène conventionnée – Sablé-sur-Sarthe ; Théâtre Dijon Bourgogne, CDN
Gianni Schicchi ? Un renard, malin comme Scapin, escroc comme Lupin. Un qui sait tourner à son avantage l’immoralité dominante et voler les voleurs. Gianni Schicchi est un homme du peuple. Sa fille Lauretta est amoureuse de Rinuccio, héritier d’une riche famille. À la mort de Buoso Donati, oncle de Rinuccio, les parents rassemblés apprennent que le vieux a légué tous ses biens aux moines : maison, mule et moulins. Avant que ne s’ébruite la nouvelle du décès, Rinuccio propose de faire appel au méprisé mais rusé Schicchi. S’il faut falsifier le testament, c’est l’homme de la situation... Schicchi, personnage de L’Enfer de Dante, aurait existé et même dupé la belle famille du grand poète. Écrit en 1918 par Giacomo Puccini – compositeur de La Bohème ou La Tosca – ce court opéra en un acte est une comédie grinçante sur fond de commedia dell’arte. Le librettiste Giovacchino Forzano place l’intrigue dans la Florence du XIIIème siècle. Mais la satire a le parfum intemporel d’une lutte des classes. À l’invitation de La co[opéra]tive, Benoît Lambert met en scène son deuxième opéra – après Der Kaiser von Atlantis de Viktor Ullmann en 2015– sur une partition transcrite par Mathieu Bonilla pour onze chanteurs, deux pianos, clarinette et violoncelle. Il plonge cette pépite de l’art lyrique dans un univers Burtonien teinté de Famille Adams, un bain d’humour noir surréaliste et gothique en toc. Et en fait une petite farce vivement lugubre, avec un petit arrière-goût de scandale social.
- les 7 et 8/03/2017
Le Bateau Feu, Dunkerque - le 10/03/2017
Théâtre Jean Vilar de Saint-Quentin, Saint-Quentin - le 14/03/2017
Centre des Bords de Marne, Le Perreux-sur-Marne - les 17 et 18/03/2017
Le Théâtre, Saint-Nazaire - les 21 et 22/03/2017
Théâtre de Cornouaille, Quimper - le 31/03/2017
L'Entracte, Sablé-sur-Sarthe - les 5 et 6/04/2017
Les 2 Scènes, Besançon - les 11 et 12/04/2017
Opéra de Dijon, Dijon - le 14/04/2017
La Maison, Nevers - les 26 et 27/04/2017
Théâtre Impérial de Compiègne, Compiègne
Saison 16/17
Autour du spectacle
LA PRESSE EN PARLE :
- La crème de l’opéra en habits comiques au Bateau-Feu - Benjamin Cormier, La Voix du nord (06/03/2017)