Le Jeu de l'amour et du hasard

Le Jeu de l'amour et du hasard
Texte Marivaux
Mise en scène Benoît Lambert
Avec Robert Angebaud, Rosalie Comby*, Etienne Grebot, Edith Mailaender*, Malo Martin*, Antoine Vincenot*
*Comédien(ne)s en contrat de professionnalisation
Assistanat à la mise en scène Raphaël Patout
Scénographie et lumière Antoine Franchet
Son Jean-Marc Bezou
Costumes Violaine L.Chartier
Coiffures et maquillage Marion Bidaud
Régie générale Félix Jobard
Régie lumière Victor Dos Santos
Régie plateau François Douriaux, Géraud Breton
MachinisteJean-Michel Brunetti
Production Théâtre Dijon Bourgogne, CDN
Avec le soutien de Région Bourgogne-Franche-Comté ; FONPEPS ; FIJAD, Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques — DRAC et Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Il y a eu du progrès ! Monsieur Orgon arrange le mariage de sa fille Silvia avec le fils d’un ami, dénommé Dorante, mais il lui laisse tout de même la décision finale, selon que ce prétendant lui plaise ou non. Et lui permet même de l’épier, déguisée en Lisette, sa servante. Mais le vieux, averti que Dorante fera de même sous les traits d’Arlequin son valet, en informe son fils Mario. Mis dans la confidence, on observe comme eux ce drôle et cruel double jeu. Hasardeux ? Les sentiments naissants, si les domestiques rêvent d’ascension sociale, les maîtres paniqués sont vite rassurés : tout est bien qui finit bien et rentre dans l’ordre. L’amour ne peut-il donc transgresser les lois tenaces de la société de classes ? Marivaux, fin observateur de ses pairs, est humaniste, mais non révolutionnaire. En 1730, l’affirmation morale d’une possible égalité des hommes, ruse avec la réalité politique. Après Molière et Musset, Benoît Lambert fait un détour par le XVIIIe siècle pour observer les formes de l’organisation sociale et des rapports de domination. Il confie aux quatre jeunes acteurs en contrat de professionnalisation au TDB – accompagnés d’Etienne Grebot et Robert Angebaud – les premiers rôles de la plus célèbre comédie de Marivaux. Dans une nature factice, entre jardin d’hiver et laboratoire, ils rénovent le marivaudage, ce jeu de séduction qui au-delà du badinage, est aussi l’expression de ce que l’amour provoque au plus profond de soi, comme émotions. Art du langage qui raconte une histoire des affects, une histoire de lutte des classes et des sexes. À ce sujet, on en est où du progrès ?
Dates de représentation
Accès
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Salle Jacques Fornier30 rue d'Ahuy
21000 Dijon
Autour du spectacle
LA PRESSE EN PARLE :
- Le Jeu de l'amour et du hasard - Emmanuelle Bouchez, Télérama (17/10/2018)
- Quand la classe parle, non sans lutte - Jean-Pierre Léonardini, L'Humanité (15/10/2018)
- Marivaux, si jeune encore - Jeanne Ferney, La Croix (13/10/2018)
- Marivaudage brechtien - Arianne Singer, Transfuge (octobre 2018)
- Marivaux en trois actes - Armelle Héliot, Le Figaro (octobre 2018)
- Le Jeu de l’amour et du hasard - Julia Bianchi, Le Coryphée (7/10/2018)
- Le Jeu de l’amour et du hasard - Pascal Olivier, La Gazette du Théâtre (28/09/2018)
- Le Jeu de l’amour et du hasard - Richard Magaldi-Trichet, Le Petit Rhapsode (28/09/2018)