QUE VIENNENT LES BARBARES

QUE VIENNENT LES BARBARES
Mise en scène Myriam Marzouki
Dramaturgie et texte Sébastien Lepotvin et Myriam Marzouki
Avec Louise Belmas, Marc Berman, Yassine Harrada, Claire Lapeyre Mazérat, Samira Sedira, Maxime Tshibangu
Scénographie Marie Szersnovicz Lumière Christian Dubet Son Jean-Damien Ratel Costumes Laure Maheo Assistante à la mise en scène et regard chorégraphique Magali Caillet-Gajan Stagiaire assistant à la mise en scène Timothée Israël Construction décor Ateliers de la MC93 Avec des extraits de Constantin Cavafis* et Jean Sénac et des passages librement inspirés des interviews et récits de Mohamed Ali, James Baldwin et Claude Lévi-Strauss
Production MC93 — Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis Coproduction Comédie de Béthune, CDN Hauts-de-France ; Comédie de Reims, CDN ; La Passerelle — Scène nationale de Saint-Brieuc ; Comagnie du Dernier Soir Avec le financement de la Région Île-de-France Avec le soutien de la SPEDIDAM, société de perception et de distribution gérant les droits des artistes interprètes ; du théâtre L’Échangeur — Bagnolet Avec l’aimable autorisation de France Musique.
Ce texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques — ARTCENA.
* dans la traduction de Dominique Grandmont, Editions Gallimard
Création du 13 au 23 mars 2019 à la MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
Qui ne perçoit-on pas comme Français ? À l’heure des débats sur une « identité nationale », ne pourrait-on pas changer de perspective et s’interroger sur ce qui est perçu comme l’Autre, différent du « nous » national ? Qu’est-ce qui nous empêche de concevoir des peaux non blanches dans la carte postale de France ? À quelles histoires nous renvoient le visage et le nom de l’Autre ? Pour créer du trouble dans les identités et du tremblement dans les imaginaires, l’auteure et metteuse en scène Myriam Marzouki « dépayse » la question en passant par les années 1960 aux États-Unis, par l’Algérie aussi ; et la décentre en appelant quelques figures historiques et symboliques : James Baldwin, Mohamed Ali et Toni Morrison, Claude Lévi-Strauss ou Marianne. C’est par l’inattendu et le décalage que la fiction pointe la convergence des idées et la récurrence de quelques luttes, fait tressaillir l’apparence et l’appartenance. Par un précis travail lumineux et sonore, les spectres du passé éclairent notre temps tandis qu’une intranquillité se diffuse. Dans des situations à la fois concrètes et poétiques, ce théâtre des affects, ni documentaire ni historique, saisit la fabrique du barbare, entendons par là celui qui vient d’ailleurs et ne parle pas notre langue. Brassant les sujets rugueux du postcolonialisme, de l’antisémitisme et de l’effondrement des certitudes, la pièce déplace nos représentations : qui est ce « nous » qui parle et qui sont alors les « Autres » qui viennent ?
Dates de représentation
Accès
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Salle Jacques Fornier30 rue d'Ahuy
21000 Dijon
Autour du spectacle
LA PRESSE EN PARLE :
- Que viennent les barbares - Anaïs Héluin, La Terrasse (27/03/2019)
- Les barbares fantômes de Myriam Marzouki - Vincent Bouquet, Sceneweb (20/03/2019)
- Que viennent les barbares - Véronique Hotte, Hottello (17/03/2019)